Où commence la vie d’Akari ? Dramatiquement ? Bruyamment ? Normalement ? Euh, comment dire ? Il n’y a pas vraiment de mot pour décrire son commencement. Comme toute personne normalement constituée, Akari est née de l’union d’une femme et d’un homme. Parlons donc de ses parents qui constituent un repère important dans la vie de chaque enfant. Sa mère, Sayori Yakumo, a toujours voulu que sa fille connaisse la vie. C’est pour cette raison qu’elle l’obligea à faire des travaux affreux. Pour elle, il fallait qu’elle sue sang et eau pour qu’en récompense la fillette reçoive de la nourriture. L’éducation que reçut Akari fut donc assez ardue et c’est ainsi qu’elle apprit à encaisser sans broncher. Lorsqu’elle entra au lycée, sa mère voulut qu’elle soit la première de sa classe et même de l’établissement. De fait, elle la contraint à étudier seule pour qu’elle ne trouve aucune excuse en cas d’échec et si par malheur, elle ne répondait pas à ses attentes, Akari se retrouvait sans manger pendant deux jours. Toutefois, elle apprit à vivre avec, bien sûr, elle n’avait pas d’ami, mais ça ne lui manquait pas puisqu’elle ne connaissait pas cette sensation de devoir être redevable à quelqu’un. La formation que Sayori offrit à sa fille paya plus qu’on ne pourrait penser et Akari, avec deux ans d’avance, sortit de son collège avec les félicitations de ses professeurs pour son travail. Tout simplement ; elle était la meilleure. Elle n’avait vécu que dans ce seul objectif et sa mère était fière d’elle. Que voulait-elle de plus ? Sa mère préférait qu’elle entre dans un grand lycée très important. Malheureusement pour elle, ce fut autre chose qui attendait la jeune fille. En effet, on proposa à Akari d’intégrer une sorte de programme où elle en ressortirait avec beaucoup plus de connaissances qu’avant. Akari n’eut pas vraiment le choix et sa mère accepta aussitôt. Elle se retrouva dans un endroit qu’elle ne connaissait absolument pas. On ne lui expliqua jamais à quoi servait toutes ces séances où on devait lui influencer son cerveau, mais elle se souvint juste qu’on lui disait que tout allait bien se passer et qu’elle deviendrait meilleure. Elle restait trois ans dans cet sorte de laboratoire et aussitôt qu’elle ressortit, elle apprit la mort de sa mère qui était décédée d’un cancer du sang. Etrangement, elle ne pleura pas et se tourna vers son père.

Oh nous avons oublié d’évoquer l’autre branche de la famille d’Akari. Edmund Brant est un Australien qui rencontra la mère d’Akari lors d’un voyage au Japon. Ils ne se marièrent jamais et trois ans après la naissance de leur fille, Edmund préféra rentrer dans son pays devant la folie grandissante de sa femme, laissant sa fille à ses bons soins. Akari n’a pas eut de grande relation fusionnelle avec son père ; elle passait les grandes vacances chez lui et recevait un cadeau pour son anniversaire, mais elle n’a jamais témoigné l’envie de vivre chez lui. Pensez-vous qu’Akari a une tendance masochiste ? Très sincèrement, elle ne se rendait pas bien compte de ce qu’elle subissait et de fait, elle n’a jamais pensé qu’elle pouvait être maltraitée. Lors de sa sortie de ses nombreuses expériences, elle découvrit qu’elle était capable de choses incroyables ; elle analysait plus vite des équations, ses facultés mentales étaient décuplées sans pour autant être une sorte de mutant étrange. Cependant, elle en arriva à la conclusion qu’elle était devenue surdouée. Même si elle avait été très bonne à l’école, elle réalisa qu’elle l’était encore plus et cette fois, elle n’hésita pas à faire ce dont elle avait envie ; l’informatique.

Il n’empêche que ces expériences l’avaient toujours intriguée et en bidouillant ses ordis, contournant les systèmes de défenses, elle arriva à trouver ce qu’elle cherchait : les Brain Charger. Elle en était une alors ? Pas tout à fait. Avant que ce phénomène révolutionnaire vint à fonctionner, certains avaient dû quelques tests sur des humains qui avaient plus ou moins marché. Et Akari avait été le seul résultat satisfaisant et ainsi, la campagne « Brain Charger » avait été lancée. Ceux qui n’avaient pas eu cette chance avait hérité de quelques problèmes post-traumatiques et la plupart avait été retrouvé mort dans des caniveaux. Très vite, Akari comprit que sa mère avait été tué par cette organisation mais elle n’en tira aucun désir de vengeance et laissa l’affaire s’écouler sans en rechercher la source. Elle continua d’ailleurs ses études au lycée et s’en sortit très bien. De plus, elle fut autodidacte dans son apprentissage de l’informatique. Enfin, après ses études, elle décida de vivre chez son père, en Australie. Celui-ci lui envoyait régulièrement de l’argent pour subvenir à ses besoins. Elle y vécut deux ans et suivit un cursus informatique pour se perfectionner en la matière. Elle revint cependant dans le pays qui l’avait vu naître et intégra des grandes sociétés car son génie était très apprécié par les businessmen. Au grand étonnement de tous, la jeune femme, âgée alors de 23 ans préféra alors se retirer dans les méandres des quartiers de Tokyô. Elle n’attendait rien de personne et elle ne voulait qu’on n’attende rien d’elle. Elle haïssait l’hypocrisie et ne voulait servir les gens qu’elle détestait. Malgré tout, son père accepta de garder le secret de sa résidence même s’il voyait cela d’un mauvais œil.

Mais où interviennent les Ats là-dedans ? Le but des expériences dont elle a été victime avait pour but d’être réalisées sur une personne normale, sans connexion avec les Air Treck, mais il s’avéra que ces messieurs oublièrent un petit détail que même Akari ignore encore ; c’est qu’elle possède l’oreille absolue. C’est un peu ce qui lui sauva la mise. D’ailleurs, à sa sortie du laboratoire, elle répara pour la première fois des Ats qui se trouvaient dans un état déplorable. Par la suite, elle excella dans les réparations de voitures, pourtant, avoir les mains pleines de cambouis n’était pas vraiment son plus grand rêve. Elle préfère largement améliorer les Ats par ordinateur. Comment ? Oh ne vous en faîtes pas. Toutes les machines un peu tordues dans lesquelles elle fourre vos Trecks sont de sa propre fabrication. Tout n’est qu’une histoire de calcul, d’équations, de paramètres qu’elle règle en tapotant des milliers de lettres et de chiffres sur son clavier. >/blockquote>